Les coproduits au cœur de notre fibre MDF

Pour fabriquer nos panneaux, nous prenons soin de choisir nos bois parmi des coproduits de scieries ou de forêts durablement gérées, à moins de 70 km de notre usine de production à Ussel en Corrèze.

Un circuit vertueux pour sourcer nos bois

Des essences de bois locales et non menacées
Pour concevoir la fibre de nos panneaux MDF, nous choisissons pour les feuillus le Hêtre, le Charme, le Bouleau, le Tilleul, le Peuplier, le Chêne, le Châtaigner, etc.
Pour les résineux le Douglas, le Sapin, l’Épicéa, le Mélèze, le Pin sylvestre, etc.

Les coproduits

Connexe, menus bois… Quel que soit le terme utilisé pour définir notre ressource en bois, qu’il s’agisse de connexes de scierie ou directement de petits bois issus de l’entretien de la forêt, toutes nos ressources sont des coproduits, dont l’ADEME donne une définition : 

Définition du coproduit selon l’ADEME
La production de produits dits principaux génère des matières secondaires, appelées coproduits, sous-produits, résidus, déchets selon leur statut réglementaire ou le vocabulaire employé par les filières. Certaines de ces matières secondaires ont des usages identifiés pouvant permettre d’engendrer des gains aux niveaux économique, environnemental ou social.

Une matière dite « secondaire », un produit valorisé, valorisable, situé entre la matière noble et le déchet. Pour nous chez Panneaux de Corrèze, une ressource utile, durable et performante pour nos panneaux MDF.

BO, BI, BE… quelles parties de l’arbre sont utilisées par qui ?

BOBIBE : C’est « l’ordre de valeur », respectée par toute la filière, permettant de maintenir les équilibres. À chaque partie de l’arbre, une utilisation spécifique.

. Au pied de l’arbre et en premier dans la chaîne de valeur le BO = Bois d’œuvre : pour la scierie : la charpente, les meubles, etc.
. BI = le Bois d’Industrie : les panneaux, la papeterie…
. BE = le Bois Énergie : pour les chaudières biomasse, pellets…


Nous utilisons alors chez Panneaux de Corrèze principalement des petits bois liés aux travaux d’amélioration de la forêt, lorsque les grumes sont coupées, les petits bois, « menus bois » non utilisés, les bois d’éclaircie extraits lors de travaux de sylviculture. Ce sont des coproduits de la forêt.

« La qualité supérieure part en scierie », explique Stanislas Stachura. « On parle de qualité inférieure pour nous parce qu’elle ne correspond pas aux standards de qualité pour la fabrication de planches de bois bruts, de mobiliers, de charpentes, etc. Mais la qualité intrinsèque du bois n’est pas inférieure pour autant. »

Le connexe de scierie
Les connexes sont les produits non utilisés, mais valorisés par les scieries ; des copeaux, bois broyés ou déclassés… Tout ce qui est connexe à la fabrication de planches de bois.
Un déchet inutile ?
Aucunement, précise notre acheteur bois Stanislas Stachura. « Le déchet coûte cher, on doit payer pour l’évacuer. Le connexe, lui, se valorise et rapporte à l’entreprise qui le vend. Il sort de la chaîne de scierie, mais ce n’est ni un déchet ni un résidu.

Il s’inscrit dans le cercle vertueux de la filière du bois où rien ne se perd, tout se transforme !
C’est un marché à part entière, et nous avons des concurrents pour acheter ces connexes !
La papeterie, l’énergie, les fabricants de MDF comme nous, aussi les chaudières municipales, communales, les réseaux de chaleur et les cogénérateurs, les granulateurs…

Nous devons constituer notre réseau de fournisseurs, nous organiser sur les volumes, cultiver notre bonne entente, notre proximité pour assurer nos approvisionnements. C’est un partenariat en circuit court : notre entreprise compte sur ces produits et de l’autre côté nos fournisseurs comptent sur nous pour consommer tout ce qui est produit quotidiennement. »

Qui gère la forêt, à qui appartient-elle, qui sont ses acteurs ?
Pour faire suite à cet article, nous avons croisé les points de vue de notre acheteur bois, Stanislas Stachura et Olivier Hugon-Nicolas, Secrétaire général de l’UIPP, Union des industries des panneaux de process.
Pour lire cette interview, c’est ici !